Accueil » Solutions
Aides au niveau national
- Accompagnement thérapeutique par un professionnel, dans l’idéal informé sur la manipulation, psychologue, psychiatre, médecin, sophrologue, etc.
- Centre contre les manipulations mentales : http://www.ccmm.asso.fr – 01 44 64 02 40,
- 3919, service spécialisé dans les violences faites aux femmes, Ligne d’écoute nationale, appel anonyme et gratuit, 24h/24 et 7j/7, contact@solidaritefemmes.org,

Aides en local
66, Pyrénées-Orientales, consultations possibles en visio :
- Accompagnement thérapeutique par un professionnel, dans l’idéal informé sur la manipulation, psychologue, psychiatre, médecin, sophrologue, etc.
- Christian Cantenis, pyschanalyste, Cabestany, 06 15 42 54 96,
- Alain Remy, sophrologue et praticien en thérapie brève, Perpignan-centre, 06 18 64 16 86,
- Yves Rancoule, psychologue, Perpignan, 06 68 44 23 02,
- Ana Paula Prange, psychologue, Perpignan, 07 68 36 36 80,
- France Victimes 66 – ADAVIP – 04 68 34 92 37
Francophonie, consultations uniquement en visio :
- Geneviève Schmitt, coach pour les victimes de relations toxiques, 06 43 43 15 79,
Résumé des solutions
Il est temps de refuser l’inacceptable, de prendre conscience de la toxicité de la relation, de ce qui se joue pour vous et pour l’autre, de désidéaliser l’autre. Vous pouvez en sortir. L’agresseur peut aussi bien être un homme ou une femme.
Il est temps de vous faire accompagner thérapeutiquement pour ne plus avoir besoin de son approbation, stopper la dépendance, être capable de dire « non » et de le/la laisser s’énerver. Démarrez une psychothérapie pour devenir fort(e).
- Parlez-en autour de vous, dites ce qu’ils vous font subir. Ce n’est pas vous le problème. Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent,
- Dans l’idéal, s’entourer d’amis et de professionnels ayant une bonne connaissance de la mécanique des relations toxiques (avocat, thérapeutes, etc.),
- Interposer des figures d’autorité : gendarmerie, police, juge, médecin, etc. C’est l’une des choses indispensables à faire pour stopper la peur et le sentiment de persécution,
- Attention : le terme « pervers narcissique » est galvaudé, donc il vaut mieux éviter de l’utiliser auprès d’un juge ou de l’entourage si on n’a pas de diagnostic médical fait par un professionnel. Les faits parlent plus que l’interprétation que l’on peut en avoir.


Prendre conscience de la toxicité de la relation, désidéaliser l’autre,
Si possible s’éloigner de toutes les manières possibles,
Trouver d’autres personnes qui vivent aussi cela, et créer un groupe pour échanger, par téléphone et en se voyant,
Rappelez-vous que vous êtes aimé.e pour ce que vous êtes, et pas pour ce que vous faites,
En parler autour de soi en évoquant si possible les faits avec des preuves :
- Les soignants n’en ont pas besoin, mais la famille peut en avoir besoin et surtout la justice en a besoin,
- il est parfois difficile d’en obtenir car les violences sont morales, et les coups masqués ; une des manières d’en obtenir est de s’éloigner physiquement : pour maintenir son emprise, l’agresseur va envoyer des messages (vocaux, sms, mail, etc.) : conservez chaque message, archivez tout dans un dossier inaccessible à l’agresseur et sans lui en parler car tout peut servir plus tard, même des années après,
Témoigner dans l’entourage, professionnel, personnel, etc.
S’engager dans un accompagnement thérapeutique pour comprendre cette épreuve, traverser cette situation temporaire à résoudre et évoluer pour ne plus accepter ces violences de la part de quiconque, ne plus accepter d’être rabaissé, ne plus accepter que ce soit une forme de norme, ne plus excuser l’autre de vous rabaisser,
Interposer des figures d’autorité : gendarmerie (main courante, plaintes), avocat, police, juge, médecin, médias locaux ou nationaux, associations et Ordres (médecin, sage-femme, kiné, etc.), etc., c’est l’une des choses indispensables à faire pour stopper la peur et le sentiment de persécution ; l’un des soucis c’est que la victime n’ose pas le faire,
Vous n’êtes pas seul.e, vous avez forcément des gens autour de vous qui vous aiment et qui vous entourent et peuvent vous soutenir, il existe des associations, des professionnels pour vous aider (coordonnées à la fin du document),
Discerner ce qui est à faire pour sortir de la situation et dans un deuxième temps ce qui est à faire pour se reconstruire et réparer les blessures anciennes qui ont entraînées la dépendance, sachant les deux sont très liées,
Il faut absolument reprendre la maîtrise de la situation : l’agresseur vous a fait perdre la maîtrise de vous vous-mêmes, il accapare tout et ne supporte pas de vous laisser ne serait-ce qu’1% de maîtrise ; il faut la reprendre de plusieurs manières : psychothérapie, monter un dossier, en parler autour de vous, amis, famille et collègues si nécessaire, leurs montrer les messages reçus et prévenir l’agresseur qu’on le fait, qu’il va être exposé,
L’agresseur a initié contre vous un combat invisible au départ, maintenant que vous avez pris conscience du problème (lui), il faut vous armer et vous battre aussi, devenir offensif dans votre défense, et prévenir que vous allez les mettre en lumière à chaque attaque,
Être patient.e : se donner des mois voire des années pour s’en tirer ou, tout au moins, limiter leur impact sur le long terme (compter par exemple 3 à 5 ans pour commencer à ce que ce soit plus simple),
Ne pas rentrer dans leur jeu, éviter les messages longs (sms, mails ou autres) : cela ne sert à rien. Ils ne changera jamais. Au contraire, chaque réaction leur donne du plaisir car c’est une nouvelle occasion de vous faire du mal.
Ne pas les insulter ou leur montrer que l’on a peur, qu’ils nous font du mal : cela leur donne du plaisir et ils en remettent une couche. Montrer de l’indifférence autant que possible, même si on aurait envie que toute l’horreur s’arrête.
Les persécuteurs n’aiment pas la lumière car il seraient démasqués, donc envisager d’exposer leurs agressions à la gendarmerie, famille, amis tant qu’ils n’arrêtent pas de s’en prendre à vous (tout le monde n’est pas d’accord là-dessus),
S’entourer de la famille, d’amis, de bienveillance et d’amour pour se reconstruire, assembler une équipe autour de vous pour vous soutenir,
Essayer, autant que possible, de le croiser en présence de témoins, de manière à essayer de limiter ses violences (cela ne fonctionne malheureusement pas toujours), et d’avoir des témoignages qui seront utiles pour des dépôts de plaintes, pour le juge, la famille, etc.,
Rester (ou essayer de rester) de marbre face à ses menaces/critiques car il/elle se nourrit et jouit du mal-être et de la peur que l’on ressent,
Intégrer que la situation n’est pas normale et n’est pas acceptable ; se respecter soi-même,
Faire du sport, faire des activités avec d’autres personnes, renouer des liens avec votre entourage,
Moins douter de soi : se forcer, introspection, psychothérapie,
Le temps, l’espoir (que l’agresseur trouve une autre cible),
Comprendre à l’aide d’un travail sur soi/psychothérapie que la situation avec lui ne s’améliorera jamais car il n’évolue pas, il faut attendre qu’il trouve une autre cible (malheureusement pour cette personne, car les persécuteurs passent de cibles en cibles),
Se liguer contre l’agresseur avec plusieurs autres victimes,
Par respect pour vous-mêmes et pour vous faire respecter et mettre des limites, il est indispensable de faire un accompagnement thérapeutique,
Faire des choses agréables, voir des amis, familles, prendre le soleil, faire une activité qui vous fait du bien,
Voici un exemple de phases pour aller vers un mieux :
- Je prends conscience qu’il y a un problème et que je suis dans une relation de dépendance,
- Reconnaître qu’il y a un problème,
- Reconnaître que ce n’est pas acceptable,
- Mise en place d’aides,
- Mise en place de solutions et d’actions pour sortir de la relation toxique,
- Amélioration de la situation dans le temps.
Faire tout cela et attendre qu’il aille chercher une autre cible/victime car il n’évolue pas.